Michele Tecchia : comment appliquer une stratégie de growth hacking ?
Avez-vous déjà entendu parler du growth hacking ? Connu également sous le nom de piratage de croissance, le growth hacking peut parfois faire peur. Cependant, il faut préciser que ce n’est nullement une pratique illégale. Le growth hacking est une technique de marketing qui vient tout droit des États-Unis. Il a fait sa première apparition dans le secteur du marketing dans les années 2010. Et depuis, il n’a cessé de gagner en popularité. Dans cet article, michele tecchia, un professionnel du marketing nous explique ce qu’est le growth hacking. Il nous apprend également comment applique-t-on une stratégie de growth hacking.
Le growth hacking, par Michele Tecchia
Selon michele tecchia, le piratage de croissance ou growth hacking est un domaine de marketing qui utilise des techniques un peu particulières. Ce sont des tactiques très rentables qui permettent à une entreprise d’atteindre une croissance rapide. Les professionnels du growth hacking sont appelés des growths hackers. Et ces derniers ont pour mission principale de trouver des solutions innovantes & créatives et abordables, de les expérimenter et d’analyser les résultats. Sans les start-ups, on peut dire qu’il n’y aurait pas eu de growth hacking. En effet, ces entreprises avaient besoin de plus de clients, d’élargir leur part de marché et d’augmenter leurs revenus. Or, elles ne disposaient pas d’assez de budgets pour investir dans les traditionnelles tactiques de marketing pour faire de la publicité et acquérir des clients. Et c’est ce genre d’obstacle qui a donné naissance au growth hacking. Mais qu’est-ce qui différencie le marketing et le growth hacking ? Eh bien, michele tecchia pense que le piratage de croissance vit à l’intersection du marketing, de la science des données, mais aussi de la technologie. Et à de nombreux égards, cela va à l’encontre du traditionnel marketing.
Comment appliquer la stratégie de growth hacking ?
Pour mettre en place une stratégie de growth hacking, il faut suivre 5 étapes bien distinctes. Connues par tous les professionnels du marketing, ces étapes s’appellent la méthode AARRR. Il ne s’agit pas d’un grognement, mais d’un acronyme. L’AARRR désigne une méthode de travail très connue des growth marketeurs. Et c’est le visionnaire Dave McClure, fondateur de plus de 500 start-ups qui l’a inventé. Et on peut dire que ce framework a déjà fait ses preuves. Dans AARRR, on an A pour Acquisition, A pour Activation, R pour Rétention, R pour Referral et le dernier R pour Revenus. Cette méthode a été conçue non seulement pour optimiser la stratégie marketing, mais aussi pour répondre aux étapes du funnel marketing. L’Acquisition consiste à attirer le maximum d’utilisateurs. L’Activation quant à elle est l’étape d’identification de ce qu’on appelle les prospects chauds. La Rétention consiste à fidéliser les clients et le Referral a pour objectif de transformer les utilisateurs en prescripteurs. Enfin, le Revenus est l’étape où le lead se transforme en client et effectue un achat. Selon michele tecchia, chaque étape de l’AARRR doit être mesurée par des Indicateurs clés de performance. L’objectif étant d’apporter des ajustements sur la stratégie du growth hacking. Ce qui démarque le growth hacking des autres techniques marketing, c’est que ses résultats sont prouvables. Ses stratégies sont également ajustables. Et, il permet d’améliorer le produit. En somme, le growth hacking peut changer complètement la situation d’une entreprise.