3 pièges à éviter lorsque vous voulez opter pour le portage salarial
Pour de nombreux professionnels indépendants, le portage salarial est l’une des meilleures solutions pour exercer leur métier en toute quiétude, tout en bénéficiant d’une grande liberté. En effet, en optant pour ce type partenariat, ils cherchent leurs clients, choisissent leurs missions et fixent leurs tarifs. Ce qui ne les empêche pas de bénéficier de toutes les protections sociales comme le chômage, la retraite, etc. Il s’agit donc d’une solution très intéressante. Cependant, le portage salarial comporte 3 pièges qu’il faut absolument éviter.
Les coûts cachés
L’un des principaux pièges auquel vous pouvez être confronté lorsque vous optez pour le portage salarial se trouve dans les frais cachés. En effet, certaines sociétés de portage font de la surévaluation pour certaines cotisations patronales. Ces suppléments peuvent sembler insignifiants, mais à force de les accumuler, ils réduisent considérablement les bénéfices de votre activité.
Il y a des solutions que vous pouvez mettre en place pour éviter les coûts cachés. L’une des premières consiste à bien choisir votre société de portage. À cet effet, au moment de faire votre choix, demandez un bulletin de paie lors du portage salarial simulation. Le Net indiqué dessus doit pouvoir correspondre à ce que vous toucherez à quelques centimes près.
Vous pouvez également vous assurer que la société de portage ne pratique pas de frais cachés en vérifiant qu’elle est labellisée Zéro Frais Cachés. En effet, les sociétés qui disposent de ce label sont auditées tous les ans par un cabinet indépendant, afin de s’assurer qu’elles font preuve de transparence.
Les risques juridiques
Le portage salarial n’est pas une pratique qui échappe à la loi. Au contraire, elle est très bien encadrée. Parmi les réglementations qui l’encadrent, vous avez celui qui concerne les avantages en nature. À cet effet, il faut noter que l’article L1254-25 du Code du travail est particulièrement adressé aux salariés portés. Il stipule que les versements effectués par leur client à la société de portage salarial ne peuvent concerner que : les frais de gestion et ceux professionnels, les prélèvements sociaux et fiscaux, notamment :
- Les tickets restaurant ;
- Le plan épargne entreprise ou retraite ;
- Les chèques CESU.
Pour finir, ces versements concernent la rémunération nette du salarié. Cette dernière inclut l’indemnité d’apport d’affaires. Si vous voulez opter pour le portage salarial, vous devez donc oublier les montages fiscaux complexes avec versements de dividendes, car ils sont illégaux.
La complexité de la réglementation
En dehors des multiples textes de loi qui régissent le portage salarial, il faut noter qu’il présente plusieurs subtilités auxquelles il faut faire attention. Tout d’abord, vous devez vous assurer que votre société de portage applique la convention collective du portage salarial. Ensuite, elle doit proposer uniquement le portage salarial comme service. Par exemple, la mise en relation entre le travailleur indépendant et les clients n’est pas de son ressort.
Enfin, votre entreprise de portage doit impérativement avoir souscrit à une garantie financière. Elle est indispensable, car elle vous protège en cas de faillite de la société. En effet, dans ces conditions, vous pourrez bénéficier de l’argent qu’elle a facturé à votre place.